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Addiction : Quand l’esprit devient esclave, comment retrouver sa liberté ?

Photo du rédacteur: Olivier COULYOlivier COULY
addiction

Saviez-vous que le mot addiction tire ses origines du latin "addictio", qui signifiait une forme de servitude légale dans la Rome antique ? Lorsqu’une personne ne pouvait pas rembourser ses dettes, elle était "addictée", c’est-à-dire réduite à l’esclavage pour son créancier. Ce lien historique est saisissant : il met en lumière ce que nous vivons aujourd’hui avec les différentes formes d’addiction.


Être addicte, c’est être esclave

Quand on est sous l’emprise d’une addiction, on devient comme un esclave :

  • Soumis à une substance, un comportement ou une habitude qui semble dicter notre vie.

  • Privé de liberté, car nos choix ne sont plus réellement nôtres, mais guidés par le besoin irrésistible de satisfaire cette dépendance.

  • Enchaîné à un cycle répétitif où le soulagement temporaire est suivi de souffrance et de frustration.

Comme un maître impitoyable, l’addiction exige obéissance, ne tolère aucun retard et laisse peu de place à l’épanouissement personnel.


La bonne nouvelle : on peut briser ces chaînes de l'addiction

Tout comme dans l’Antiquité, où certains esclaves retrouvaient leur liberté, il est possible de se libérer des chaînes de l’addiction. Cela demande de la volonté, du soutien, et parfois des outils thérapeutiques adaptés, mais le chemin vers l’autonomie est accessible à tous.

Voici quelques pistes pour retrouver le contrôle :

  • Comprendre ses chaînes : Qu’est-ce qui nous asservit ? Quelles émotions ou blessures nourrissent cette dépendance ?

  • Reprendre le pouvoir : Par des approches comme l’hypnose, la thérapie ou les groupes de soutien, on peut reconstruire son autonomie.

  • Changer de maître : Et si au lieu de rester soumis à notre addiction, nous devenions les capitaines de notre propre vie, guidés par nos valeurs et nos aspirations ?


L'addiction : Une servitude moderne à comprendre, pas à juger

Il est essentiel de changer notre regard sur l’addiction. Ce n’est pas une faiblesse ou un choix conscient, mais une perte de pouvoir qui peut toucher n’importe qui. Comprendre l’addiction comme une soumission aide à développer de la compassion envers soi-même ou envers ceux qui en souffrent.


👉 Et vous ? Quelles sont ces habitudes ou comportements qui, parfois, prennent un peu trop de contrôle sur votre vie ? Et quels outils ou stratégies utilisez-vous pour garder la barre ? Avez-vous tenté l'hypnose ?


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